Qu’est-ce que l’efficacité d’une plante ? Dans son livre Petits précis d’agriculture paru aux éditions France Agricole, Françoise Néron décortique le rôle de la lumière dans les productions végétales.
La photosynthèse est la réaction qui permet à la plante via la source d’énergie lumineuse de décomposer le dioxyde de carbone de l’atmosphère pour assimiler le carbone et les glucides. C’est la chlorophylle, un pigment présent dans les chloroplastes de la plante qui permet la captation de l’énergie lumineuse.
L’efficacité de la plante est évaluée par la différence entre la synthèse chlorophyllienne et les pertes par respiration (utilisation des glucides pour le fonctionnement du métabolisme de la plante) : l’efficacité est donc évaluée par la photosynthèse nette.
L’indice foliaire a un impact sur le rendement d’une parcelle, c’est un indicateur qui permet de qualifier la culture de « couvrante » ou non.
Le photopériodisme, c’est la variation de la durée du jour suivant les périodes de l’année, certaines espèces y sont plus ou moins sensibles notamment pour leur développement (changement de stade végétatif par exemple).
Les plantes peuvent être par exemple héméropériodiques (les céréales ou le tournesol ont besoin d’une durée du jour > 14h pour fleurir), ou encore indifférentes à la durée d’éclairement (le sarrasin par exemple).
L’intensité lumineuse influence la croissance, la morphologie, la ramification et la structure anatomique des plantes.