L’agriculture est un sujet passionnant, qui regroupe des passionnés autour d’enjeux vitaux, qu’ils soient alimentaires, environnementaux, économiques, climatiques, territoriaux, sociétaux… Une des questions que nous préférons poser aux agriculteurs que nous rencontrons, c’est de quoi es-tu le plus fier aujourd’hui par rapport à ton métier d’agriculteur.
Le livre de Thierry Bailliet : Dans les bottes de ceux qui nous nourrissent paru aux éditions France Agricole permet de faire un beau tour d’horizon des systèmes de production agricole :
– l’agriculture conventionnelle
– l’agriculture raisonnée
– l’agriculture de conservation des sols
– l’agriculture biologique
– l’agriculture biologique de conservation
– l’agriculture de précision et connectée
Le principal de l’agriculture raisonnée est de mettre la bonne dose (que ce soit de l’engrais, un produit ou un aliment au bon moment pour optimiser le rendement).
L’ACS ou agriculture régénérative consiste en une approche systémique de la production alliant des solutions de semi-directes et des techniques culturales simplifiées. Exemples de pratiques mises en place : maximiser la couverture des sols, minimiser le travail du sol, faire évoluer ses assolements et rotations.
L’agriculture biologique est bien connue avec ses cahiers des charges sur l’interdiction de l’usage de produits de protection des plantes ou intrants d’origine chimique. « Bien que semblant simple, l’Agriculture Biologique est sans doute l’un des modes de production des plus diversifiés dans ses pratiques avec l’ACS « .
L’agriculture biologique de conservation a pour principe de proposer un système comprenant interdiction de l’usage de produits chimiques et travail de conservation des sols.
« Le principe d’un tracteur n’a pas fondamentalement évolué depuis près d’un siècle, ce sont les technologies qui l’entourent qui les ont faits considérablement progresser, en plus de leur puissance ». Thierry Bailliet.
L’usage d’outils d’aide à la décision prend une part de plus en plus importante en agriculture, que ce soit autour des risques climatiques, pour optimiser l’apport d’engrais azotés en fonction des besoins de la plante, pour faire varier l’application de fongicides en fonction de la pression maladie ou encore pour adapter la densité de semis aux variations du potentiel des parcelles. « Saviez-vous que l’agriculture emploi plus de drones et de satellites que l’armée ? » Thierry Bailliet.
Les technologies utilisées en agriculture ne s’arrêtent pas aux outils d’aide à la décision, on compte aussi les objets connectés, ou encore les outils de communication. « Les échanges de données entre objets connectés et plateforme rendent plus précis les conseils. » Thierry Bailliet.
« La technologie doit être une aide pour l’agriculteur : elle ne remplace en aucun cas son pouvoir de décision, mais lui apporte un appui non négligeable ».