1. Contexte
L’agriculture est un secteur d’activité moins touché par la crise sanitaire que d’autres. En effet, le premier confinement a peu perturbé les chaînes de production mis à part les légumes. En revanche, la consommation globale recule du fait de la crise sanitaire. Aussi, les productions agricoles ont baissé globalement en valeur en 2019.
2. D’importantes disparités de résultat entre exploitations
Le bilan est plutôt négatif : la rentabilité des exploitations au regard des choix en matière de financement n’a pas évolué de façon positive. Le résultat courant avant impôt par actif non salarié a baissé de 2.4% par rapport à 2018.
Un des constats phare de cette Commission des comptes de l’agriculture indique de fortes disparités entre productions, entre filières et entre exploitations. Les résultats sont en baisse pour les céréales, les oléo protéagineux, la viticulture, productions de viande bovine (-1,4%). Tandis que les autres grandes cultures, le maraîchage et l’horticulture, productions laitières (+9%), productions porcines (+4,1%) se portent bien avec des résultats en hausse.
Les disparités se creusent entre les premiers et derniers quartiles. En 2019, un quart des exploitations ont un EBE par actif non-salarié inférieur 23 320€ et 25% des exploitations ont un EBE par actif non-salarié supérieur à 70 580 €.
Face à ce constat, comment favoriser la performance économique des exploitations ? Quelles sont les solutions ?
3. Propositions d’éléments de réflexion
Une des clés pour entrer dans la réflexion autour de la performance économique c’est le pilotage prospectif de la stratégie : l’analyse prospective des prix d’équilibre par culture des exploitations.
Premier élément : analyser les chiffres de l’exploitation, positionner sa performance économique globale par rapport à son environnement, et identifier si la performance technique est cohérente.
Deuxième élément : être capable de mesurer les prix d’équilibre prospectifs (campagne en cours) pour initier un pilotage efficace de la stratégie de commercialisation.
Troisième élément : avoir la capacité tous les ans de travailler avec ses clients (coopérative et/ou négoce) la réflexion autour des assolements et rotations pour s’assurer que les productions de l’exploitation trouveront un débouché valorisé par la coopérative ou le négoce.
Pour répondre à ces trois enjeux, l’approche collective a des atouts indéniables. Les formations collectives peuvent paraître démodées, mais une approche dynamique couplée à des techniques d’animation basées sur les serious-game et l’intelligence collective peut permettre d’atteindre de bien meilleurs résultats en petit groupe qu’en individuel :
- Meilleure prise de conscience des conséquences des choix économiques par la comparaison anonyme à un groupe d’agriculteurs identifiés,
- Facilitation de la mémorisation par un rythme de formation adapté qui laisse plus d’espace aux temps d’activité, d’écoute et d’observation qu’en RDV face à face,
- Renforcement de la convivialité, pour éviter l’austérité des temps de travail lié à la décortication des chiffres.
Et vous, qu’en pensez-vous ?
Sources : Commission des comptes de l’agriculture du 16 décembre 2020 : synthèse, 2020. Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.
En savoir plus :
La synthèse de la Commission des comptes de l’agriculture
Les solutions de performance économique FarmLEAPTélécharger
ARTICLE PROPOSÉ PAR FARMLEAP
Bonjour, ceci est un commentaire.
Pour débuter avec la modération, la modification et la suppression de commentaires, veuillez visiter l’écran des Commentaires dans le Tableau de bord.
Les avatars des personnes qui commentent arrivent depuis Gravatar.