Le livre de Françoise Néron : Petits précis d’agriculture paru aux éditions France Agricole répond à cette question.
La pédologie c’est la science des sols (on y étudie leur formation et leur évolution). Elle est à ne pas confondre avec l’agrologie : l’étude des sols cultivés.
Les caractéristiques d’un sol dépendent de la composition chimique de la roche mère, du contexte climatique de sa décomposition et de son activité biologique. Un sol est composé de matières minérales, de matières organiques, d’eau, de substances solubles, d’une fraction gazeuse.
La texture d’un sol correspond à sa composition granulométrique. Il existe 3 grandes catégories (les sables, les limons et les argiles). On dit que l’argile présente un phénomène de floculation lorsque ces particules s’associent pour former des agrégats. L’argile étant un élément ionisé, il permet de retenir d’autres cations : ce phénomène s’appelle d’adsorption.
La matière organique correspond à environ entre 1 et 3% de la phase solide d’un sol, pourtant elle a un rôle capital dans sa structuration. L’humification correspond à la transformation de la matière organique fraîche en matières minérales et en humus stable, ce procédé est influencé par plusieurs facteurs (qui sont détaillés via l’infographie proposée).
L’humus agit sur la structure du sol, sa capacité de rétention d’eau, sa température, sa porosité, le lessivage, la nutrition des plantes, leurs minéralisations et l’assimilation des ions.
La structure d’un sol est impactée par plusieurs facteurs. Il existe différents types de structures : particulaire (peu d’agrégats), compacte (risque d’asphyxie), fragmentaire (bonne porosité).
Le complexe argilo-humique correspond à l’ensemble des agrégats d’un sol, c’est une des caractéristiques d’un sol présentant une bonne porosité, rétention en eau, fertilité (pouvoir adsorbant). Pour observer l’influence des pratiques culturales, on peut réaliser un profil cultural (une tranchée pour observer les différents horizons du sol).